Avec ses 90 km de côte, le Département de l’Hérault représente près de la moitié de la façade maritime de la Région Occitanie. Le littoral de l’Hérault est principalement sableux, caractérisé par une succession de lagunes, séparées de la mer par des cordons de sable, souvent fragiles, les lidos.

  • 13 communes de l’Hérault possèdent une façade maritime et 26 communes sont soumises à la loi littoral
  • 12 000 ha sont protégés par le Conservatoire du Littoral

carte final
Carte présentant les 13 communes possédant un linaire côtier dans le département de l'Hérault (CD34)

Depuis les années 60, le littoral est devenu la principale localisation des activités humaines dans le département de l’Hérault, auparavant tournées vers l’arrière-pays. Les aménagements qui y ont été réalisés (stations balnéaires, urbanisation rétro-littorale, infrastructures de transport et portuaires, ouvrages de protection,…) ont profondément bouleversé la géographie et l’occupation de cet espace.

  • 215 ouvrages de protection contre les risques (en moyenne 17 ouvrages par commune)
  • 13 km d’épis, 6 km de brise-lames, 2 km d’enrochements de haut de plage, 1,6 km de butées de pied
  • Entre 1900 et 2010, la hausse moyenne du niveau des mers a été de 19 cm.
  • Elle est presque deux fois plus rapide depuis 20 ans, par rapport au siècle dernier
  • D’après les prévisions du GIEC (Groupe Intergouvernemental des Experts sur le Climat), il est estimé une hausse pouvant atteindre +1 m d’ici 2100

Frontignan2018
Exemple d'ouvrages de protection dur (épis) sur la commune de Frontignan (CD34-EID, 2018)

Engagé dès la Mission Racine dans des actions de gestion de l’érosion du trait de côte et de mise en valeur des plages, le Département a renforcé son action sur cette thématique dans les années 2000, en s’appuyant sur un partenariat local, national et européen.

Impliqué dans la Mission Littoral des années 2000, il a apporté son soutien financier aux différents travaux de gestion du trait de côte menés depuis 15 ans par les collectivités. En l’absence de maîtrise d’ouvrage affirmée ou au titre de ses compétences routières, il a lui-même porté certaines études stratégiques et travaux, en particulier au droit du golfe d’Aigues Mortes (chantier du Petit Travers à Mauguio-Carnon et chantier de reconstitution dunaire près de la cathédrale de Villeneuve-lès-Maguelone).

Il a investi plus de 20 millions d’euros depuis 2007 sur cette thématique. Ainsi de nombreux chantiers ont été menés, sur l’ensemble du linéaire : à Frontignan, sur le lido de Sète à Marseillan, à Vias, Vendres et Valras, …